Pêcher

De Jardin des Dominicains du Caire
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Le pêcher (Prunus persica) est une espèce d'arbre fruitier de la famille des rosacées. Il est cultivé depuis l'Antiquité dans le bassin méditerranéen, on en trouve des traces en Grèce au VIIe siècle avant J.-C. Cependant, il est originaire de Chine, où il est cultivé dès 2000 avant J.-C., et d'où il est arrivé en Perse par la route de la soie.

Les Romains, qui croyaient que le pêcher venait de Perse, l'ont appelé Malum persicum, « pomme de Perse ». Ce nom est devenu pessica en bas latin, puis pesca en latin médiéval, pesche au XIIe siècle, et enfin pêche depuis 1740. Linné a conservé cette origine persane dans le nom savant du pêcher, Prunus persica.

La pêche était un des fruits préférés de Louis XIV, il en fit cultiver plus de trente variétés différentes à Versailles.

On connaît aujourd'hui des centaines de variétés de pêcher, que l'on peut classer en quatre groupes principaux, en se fondant sur deux caractères du fruit : peau veloutée ou lisse, noyau adhérent à la chair ou se détachant librement. Les quatre grands types principaux sont : les pêches (peau veloutée, noyau détaché), les pavies (peau veloutée, noyau adhérent), les nectarines (peau lisse, noyau détaché) et les brugnons (peau lisse, noyau adhérent).

En anglais, le pêcher est appelé peach tree.

En arabe, la pêche est appelée دراق (darrāq) et دراقن (durāqin) en Syrie, au Liban et en Palestine ; et خوخ (ḫawḫ) au Maghreb, en Égypte et en Irak (mot qui désigne la prune en Syrie, Liban et Palestine).

En outre, il semblerait que certaines appellations désignent des variétés différentes, mais pas les mêmes selon les pays : زغادي (zaġādī), برقوق (barqūq, qui désigne la prune en Égypte).

On trouve aussi les mots de فرسك (firsik) ou فرسق (firsiq) dans les dictionnaires, mais sans précision du dialecte ou de la région où ces mots sont utilisés.

Dans le jardin du couvent

Il y a un pied de pêcher dans le Verger, qui produit des fruits du type des pavies.