Baobab africain

De Jardin des Dominicains du Caire
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Le baobab africain (Adansonia digitata) est la plus connue des neuf espèces de baobab. C'est un arbre africain à caudex du genre Adansonia et de la famille des bombacacées, selon la classification classique, ou des malvacées, selon la classification phylogénétique.

Sacré pour plusieurs cultures, c'est aussi un arbre à palabres qu'il est malvenu ou sacrilège de couper. C’est l’arbre typique de l’Afrique tropicale sèche et l’emblème du Sénégal.

Son nom générique lui vient de Michel Adanson (1727‒1806), botaniste français d'origine écossaise. Quant à son nom spécifique, il vient du latin dĭgĭtātus, « divisé comme les doigts de la main ».

En anglais, l’Adansonia digitata porte plusieurs noms communs : baobab, dead-rat tree (littéralement, « arbre au rat mort » à cause de l'apparence de ses fruits), monkey-bread tree (« arbre à pain de singe »), upside-down tree (« arbre tête-bêche ») et même cream of tartar tree (« arbre à crème de tartre ») !

Son nom scientifique en arabe est تبلدي إصبعي (tibildī ʾiṣbaʿiyy, littéralement « baobab digital »). Il semblerait qu'en arabe les baobabs soient aussi communément appelés بوحباب (būḥibāb) et قنقليز (qanqalīz).

Dans le jardin du couvent

Il y a dans le bureau du frère Jean à la bibliothèque un bonsaï de baobab africain acheté à la Réunion qu'il a planté en janvier 2011. L'arbre avait alors déjà quelques années. Il est finalement mort en même temps que le baobab de Grandidier en février 2014, sans raison apparente.

Trois jeunes baobabs nous ont été offerts par ʾAḥmad al-Maġribiyy en juillet 2014. Ils seront plantés dans le Camp scout dès qu'il aura été nettoyé.

Malheureusement, l'un des trois baobabs est mort à cause de l'inattention du jardinier. Les deux autres sont en pleine forme. Ils grandissent à vue d'œil !

En juin 2017, coup de théâtre, alors que le jardinier d'ʾAḥmad al-Maġribiyy nous avait dit qu'il s'agissait de baobabs australiens, deux paysagistes-botanistes, Fadia Evangelista et Éric Vachetto, nous apprennent qu'il s'agit en réalité de baobabs africains. L'espoir renaît !